Tomorrowland # 01 - Impression 3D, BIM&Co et la géopolitique du BIM
L'actualité de la Tech du Bâtiment
Bonjour à tous,
Je suis ravie de pouvoir enfin lancer cette newsletter et j’espère que cela vous plaira !
Je me suis lancé dans ce projet afin de vous partager ma veille. Mon objectif est de vous faire découvrir des entrepreneurs, des entreprises mais aussi des solutions qui répondent à des problèmes majeurs de notre secteur de la construction.
Cette newsletter se focalisera donc sur les nouvelles technologies dans le secteur du BTP.
Qu’est-ce que j’entends par nouvelles technologies ?
C’est très simple.
Cela regroupe l’ensemble des solutions numériques et des nouvelles méthodes pour concevoir, construire et exploiter des bâtiments et des infrastructures.
De quoi va-t-on parler pour cette première newsletter ?
Une actualité phare
Présentation d'un outil
Un Bonus surprise
Je vous souhaite une excellente lecture.
Tomorrowland - 34ème année Après le Lancement du WEB
Le World Wide Web a été rendu accessible au public le 6 août 1991.
C'est à cette date que Tim Berners-Lee, alors chercheur au CERN, a publié le tout premier site web ainsi qu'un message expliquant le concept du Web sur le forum alt.hypertext.
On pourrait considérer cette date comme le point de départ de l'ère numérique.
Le point de départ des nouvelles technologies pour la construction.
Voici donc la première missive de Tomorrowland.
1 - Actualité Phare
Dans cette section je vais vous partager une actualité phare que vous avez peut-être manquée mais qui a un impact important sur l’écosystème.
ICON, numéro 1 mondial de l’impression 3D de bâtiments licencie 25% de son personnel
Après les défaillances d’entreprises phares de l’impression 3D industrielle – très majoritairement polymère – tels que Kimya et Sintratec, ou encore les difficultés de Stratasys, Zortrax ou voxeljet, c’est le secteur de la construction qui est désormais touché.
Connu comme l’une des références pour ce qui est de l’impression 3D béton à grande échelle, Icon(Site Web d'Icon)s’apprête à réaliser une coupe massive dans ses effectifs.
Basée à Austin, l’entreprise qui a levé plus de 450 millions de dollars depuis sa création en 2017, prévoit de licencier 114 personnes en mars prochain.
« Bien que notre mission reste de développer ces machines intelligentes pour construire l’avenir de l’humanité, nous continuerons à concevoir et à construire une sélection de projets clés dans les domaines résidentiels, hôteliers, social/abordable et ceux au sein du ministère de la Défense avec une équipe plus rationalisée », a expliqué un porte-parole d’Icon.
Si vous découvrez ICON, vous devez savoir que cette start-up dédiée à la construction, compte parmi les entreprises d’impression 3D qui ont levé le plus d’argent ces dernières années.
Depuis janvier 2020, cette société valorisée aujourd’hui à plus de 2 milliards de dollars, a attiré une trentaine d’investisseurs,en 6 tours de financement.
Avec cette manne financière, ICON ambitionne de tirer parti de sa technologie d’impression 3D béton pour réaliser des maisons plus abordables et durables.
Depuis ses débuts, l’entreprise aurait livré plus d’une centaine de maisons aux États-Unis et au Mexique, dont une grande partie dans le cadre d’un projet de communauté résidentielle achevé cet été à Georgetown, au Texas, composé de 100 maisons imprimées en 3D.
Les ambitions de l’entreprise ne se limitent pas aux frontières terrestres. En décembre 2022, l’entreprise est même allée jusqu’à signer un contrat de 57,2 millions de dollars avec la NASA pour développer des technologies pour la construction d’infrastructures sur la Lune.
Le nouvel atout sur lequel ICON compte certainement s’appuyer pour rebondir, est sa nouvelle imprimante 3D béton de 20 mètres de haut.
Dévoilée l’année dernière, ce système (similaire à celui du français Constructions-3D) appelée Phoenix, combine bras robotique et grue, ce qui va permettre à l’entreprise de construire des bâtiments à plusieurs étages.
Une capacité qu’elle n’avait pas avec sa technologie à portique.
Cette innovation offre la possibilité de réaliser plusieurs structures sur un même site avec un personnel réduit, tout en générant un impact environnemental et opérationnel inférieur à celui des constructions traditionnelles à ossature bois, très courantes aux États-Unis d’après une étude du MIT.
D’après les rumeurs sur les réseaux sociaux, le besoin en main-d’œuvre est réduit grâce à la robotique et il n’est donc plus nécessaire d’avoir autant d’opérateurs.
Jason Ballard, PDG d’Icon, a également perdu sa femme après 20 ans de mariage.
Il conserve la direction mais veut que l'entreprise entame une nouvelle phase de croissance nécessitant un changement de personnel.
L'impression 3D se développe rapidement aux États-Unis, permettant heureusement à plusieurs employés de retrouver un emploi.
Espérons que l’entreprise persévère dans cette nouvelle façon de construire des logements abordables.
2 - Présentation d’un outil
Pour cette première newsletter, j’ai choisi un outil qui cherche à faire le pont entre l’industrie et la construction.
Cette solution répond à un problème majeur et surtout concret :
Comment tirer profit des données produites par les industriels du bâtiment ?
Je vous propose donc de découvrir l’écosystème numérique de BIM&Co.
BIM&Co et Onfly
Merci à Baptiste Mullie et à son équipe pour cette présentation complète sous forme d’interview.
Nous découvrirons également Baptiste et son parcours dans une prochaine newsletter.
D’où est venue l’idée de développer cet outil ? Quel problème spécifique cherchiez-vous à résoudre au départ ?
BIM&CO est né d’une constatation simple : dans la construction, il est encore complexe d’accéder aux informations de produits et de matériaux pour les intégrer facilement aux outils des projets et notamment les logiciels de calcul.
L’idée de bimandco.com était de combler ce fossé, en créant une plateforme pour les fabricants pour structurer leurs données et les rendre lisibles par les logiciels métiers.
Nous avons ensuite élargi notre offre pour les Fabricants et les Architectes, les Ingénieurs et les constructeurs autour des usages de gestion de l’information dans la construction en gardant cette mission principale: démocratiser l’accès aux données pour construire mieux.
Quelles sont les principales difficultés que les professionnels du bâtiment rencontrent, et comment ton outil les aide-t-il concrètement à les surmonter ?
Pour les acteurs AEC :
Les professionnels de l’architecture, de l’ingénierie et de la construction (AEC) font face à plusieurs défis majeurs :
Accès aux données et organisation des bibliothèques
Il est fréquent que les bibliothèques de composants BIM soient mal versionnées ou difficilement accessibles, obligeant les équipes à rouvrir d’anciens projets pour récupérer des objets.
Ce processus est long et entraîne souvent la recréation ou modification de composants.
En additionnant simplement le temps d’ouverture de plusieurs projets Revit, la récupération des objets et la vérification de leur conformité aux exigences des projets, on constate une perte de temps importante.
Saisie et gestion répétitive des informations
La création et la gestion de contenu BIM sont chronophages et souvent trop peu standardisées, ce qui multiplie les saisies d’informations et rend le processus peu efficient.
Problèmes d’interopérabilité et de standardisation des informations
Gérer correctement les paramètres BIM (fichiers, propriétés, nomenclature) reste complexe. Il est essentiel de simplifier l’accès et l’usage des bonnes informations pour exploiter les maquettes sans surcharger le travail des équipes.
Transfert et préservation du savoir-faire
Le départ de collaborateurs expérimentés et la formation des nouveaux arrivants posent un autre défi :
Comment conserver et transmettre efficacement les connaissances internes ?
Comment Onfly et bimandco.com répondent à ces défis ?
Avec Onfly, les équipes BIM peuvent centraliser et maintenir leurs bibliothèques de composants, garantissant un accès rapide aux versions actuelles des objets et aux jeux de paramètres, sans besoin de modifications manuelles répétitives.
Cela permet d’assurer la conformité des données aux exigences du projet et de gagner un temps précieux.
La gestion des données est encore un gros mot.
En quoi ton outil se démarque-t-il des autres solutions numériques existantes dans le bâtiment ? Y a-t-il une fonctionnalité clé ou une approche différente qui le rend unique ?
Sur Onfly pour l’AEC, nous avons des concurrents mais aucun n’aborde le sujet à notre manière.
Notamment Autodesk qui est devenu concurrent depuis l’année dernière en rachetant Unifi(ContentCatalog) qui se concentre uniquement sur la gestion de fichier et surtout ceux de Revit.
Cela demeure très restreint et probablement peu susceptible d'évoluer davantage.
Quelques points qui nous différencient :
Notre approche Open: Nous ne nous limitons pas à Revit, mais la plateforme est cross platform, faite pour gérer et accepter tout type de fichier en ligne et avec des connecteurs dédiés.
Cette année nous avons sorti des connecteurs pour Civil3D, Mensura, Excel, en plus de nos intégrations existantes comme Revit, AutoCAD, Rhino. En début d’année prochaine les connecteurs Covadis et BriscCAD verront le jour également.
La gestion de l’information : Dès le début nous avons choisi de traiter la géométrie séparément de l’information pour permettre une flexibilité et une gestion fine des données.
La gestion des standards: Que ce soit des standards Graphiques ou d’échanges et de structure de données, la plateforme permet de définir les règles qui vont régir la gestion des informations dans la bibliothèque afin de rendre le déploiement et l’adoption des standards internes ou projet indolore.
Plateforme Objet: (Object data platform): Fondamentalement, Onfly n’est pas un outil de gestion documentaire mais une plateforme orientée Objet. Chaque objet possède un identifiant unique et regroupe l’ensemble des informations lui étant reliés.
→ Ceci ouvre la voie à beaucoup de cas d’usages acquis uniquement sans autre simplicité que d’insérer un objet à la maquette: ce que vous faites déjà.
Exporter l’ensemble des documents relatifs dans une archive à partir de la maquette ?
Synchroniser les éléments de conception entre projeteur au sein du même projet
Éviter la ressaisie multiple des mêmes objets dans plusieurs projets.
Une fonctionnalité clé :
Associer automatiquement les bonnes informations aux objets. La gestion des données manuellement ou avec Excel est fastidieuse. Nous cherchons à permettre aux utilisateurs de s'en charger sans leur ajouter de tâches.
Nous permettons à chacun de se constituer une bibliothèque et de partager en internes des composants de tout type (Objets BIM, matériaux, Nomenclatures, styles de feuilles, de hachure etc.. bref tous les assets digitaux dont vous avez besoin pour vos projets) mais nous permettons aussi de standardiser la manière dont les informations sont disponibles.
Notre offre fabricant se concentre sur les données produites. Parmi les plus connus, on trouve BIMObject, mais notre approche est différente et axée sur les données.
La 3D a toujours été une donnée supplémentaire pour nous, importante mais pas suffisante. Nous travaillons en interne avec les métiers et les organismes de normalisation pour apporter des données utiles par les outils.
Notre expertise technique et pas que Marketing.
Nous savons les défis que les équipes métiers clients des fabricants portent en interne sur les objets puisque nous développons des solutions avec eux sur la gestion interne des informations et projets.
Et en interne chez les fabricants nous connaissons les problématiques des différents métiers d’un petit ou grand acteur: de l’équipe marketing et prescription bien sûr mais aussi sales, équipe produit et techniques, mais aussi support project après vente et data ou BIM si elle existe.
Comment fonctionne l’outil dans la pratique ? Peux-tu nous décrire un exemple concret de son utilisation sur un chantier ou dans une entreprise du bâtiment ?"
Pour Onfly, c’est très simple:
Vous mettez en ligne votre bibliothèque et donner accès à votre équipe.
Chaque modeleur accède directement à la bibliothèque sans sortir de son outil via les plugins qui lui permet entre autres de rechercher et insérer des éléments.
Nous pouvons être assurés que c'est la bonne version, que les données sont à jour et que les noms de paramètres ou toute autre codification sont exacts et validés.
La seule chose à faire c’est de charger une famille par exemple :
L’administrateur peut définir les informations qu’il souhaite avoir dans les objets, les nommages des paramètres etc..
Il peut organiser en collection, type de projets, types d’éléments, tags etc..
Des rôles peuvent être également assignés qui peuvent partager, modifier ou simplement accéder à la bibliothèque.
Pour bimandco.com, par exemple, pour un projet de rénovation d’un hôpital, un bureau d'études peut se connecter sur Onfly pour accéder aux éléments standards de l’entreprise, ou consulter bimandco.com pour intégrer un produit spécifique, comme un luminaire avec ses caractéristiques de performance. Ces données s’intègrent directement dans les logiciels métiers pour un gain de temps et de fiabilité dans la maquette BIM.
Autres exemples :
Quelles technologies innovantes (IA, capteurs, automatisation, etc.) sont au cœur de cet outil et pourquoi les avoir choisies pour répondre aux besoins du bâtiment ?"
Nous utilisons le cloud pour faciliter la collaboration en temps réel et garantir l’accessibilité des données partout et tout le temps.
Notre propre technologie de dictionnaire de données basées sur des standards ISO 12006 et 23386 aussi pour garantir l’interopérabilité des données → Ce sont les normes directement conçues pour échanger des données pour la construction.
Des technologies cross-platform et notre SDK qui permet de connecter la plateforme et de l’utiliser à travers pleins d’applications différentes, pas que Revit.
C’est un sujet central chez BIM&CO, la diversité des métiers nécessite que les logiciels soient très ouverts. C’est ce que nous faisons.
Nos connecteurs actuels : Revit, AutoCAD, Mensura, Civil3D, Rhino et Excel mais aussi bientôt BricsCAD et Covadis
L’ouverture passe par des connecteurs, mais aussi des API et des schémas de données standardisés pour ne pas créer de silos.
Automatisation :
Classification et attribution de Pset automatique
Enrichissement de données
Contrôle de données
IA: Petit à petit nous allons intégrer des sujets d’IA qui va jouer également un rôle, notamment dans la vérification des données pour une meilleure conformité aux standards. Ces technologies vont aider les professionnels du bâtiment à travailler avec des données précises, structurées et immédiatement exploitables.
Quels ont été les retours des premiers utilisateurs ? Y a-t-il un retour ou un témoignage qui t’a particulièrement marqué ?
Nos utilisateurs, notamment des bureaux d’études et fabricants, apprécient la facilité d’intégration et la précision des données fournies.
Le tout premier retour sur Onfly à l’époque ça avait été assez fou. J’avais eu Eric Lamendour qui responsable Data Center chez Equans. J’avais parlé du produit au téléphone, il m’avait coupé assez rapidement “c’est exactement ça qu’on cherche”. Le lendemain, j’étais en haut de la tour Engie devant 15 leads BIM pour présenter le produit.
→ Pour Onfly: J’avais aussi particulièrement apprécié travailler avec GA Smart Building et l’ancien Directeur R&D Rémi Visière avec qui on a partagé tout de suite l’approche PLM de la solution. Je suis assez fan de la boite et de leur approche.
→ Pour bimanco.com:
L’un des retours les plus marquants a été le premier fabricant qui a gagné un marché grâce à la visibilité de ses produits et les objets BIM qui était requis pour l’appel d’offres. Ça avait été un critère de sélection des produits.
Quels bénéfices immédiats un professionnel du bâtiment peut-il s’attendre en utilisant cet outil ?
Productivité: Une bibliothèque partagée permet de réduire les tâches répétitives. Un accès direct aux dernières versions réduit considérablement le temps de recherche. ****En utilisant Onfly, un professionnel peut s’attendre à économiser plusieurs heures par semaine en recherches et gestion de contenu
Réduction des erreurs: Empêche les conceptions obsolètes d'être utilisées dans les projets et limite les ressaisies et modifications nécessaires
Capitaliser : sur son expérience et réduire le gaspillage
Gain de temps : Simplifie la modélisation des détails répétitifs déjà approuvés et favorise la réutilisation des éléments créés par les équipes.
Simplification de la Diffusion des méthodes: Simplifie et automatise l'adoption des standards internes de production de l'entreprise
Qualité des informations: En s’assurant que les paramètres sont toujours les bons et en évitant la ressaisie éviter des informations.
L’accès direct aux données produit depuis bimandco.com permet également de minimiser les erreurs de conception.
Comment impacte-t-il concrètement la productivité, la qualité ou les coûts (si tu as des chiffres c’est le moment de les sortir)?
Selon nos estimations, une entreprise utilisant Onfly peut réduire le temps passé sur la gestion de contenu de 70 à 80 %. Les projeteurs gagnent entre 2 et 4 heures par semaine, avec une baisse importante des erreurs de conception. En moyenne, après set up, la solution se rembourse après 1 mois.
La qualité des données entraîne aussi une réduction des reprises et des coûts associés, c’est plus difficile à chiffrer précisément dès qu’on parle de qualité cependant.
Quels sont les prochains développements ou fonctionnalités à venir pour l'outil ? Comment vois-tu l’évolution de ta solution dans les années à venir ?"
De manière générale, la grosse nouvelle de l’année nous avons remplacé toute la base technologique de nos plug-in et notamment Revit par une toute nouvelle génération de plug-in ou tout a été récrit en 2024 pour plus de performances, une meilleure expérience, une interface de recherche entièrement redessinée. Je suis très excité à l’idée de cette sortie. La version est déjà disponible depuis le mois dernier.
Côté connecteur, la sortie de Covadis et BrisCAD début 2025
Beaucoup de renouveaux côté dictionnaire de données et gestion des niveaux d’informations et des exigences.
Des premières intégrations d’IA et on a un module surprise plus dans l’automatisation pour 2025 sur lequel on a commencé à travailler aussi en interne depuis un bout de temps.
Dans les années à venir, on veut continuer à développer la vision: Un outil qui permet de mettre à disposition des données contextuelles, la connaissance et l’expertise de l’entreprise au bout des doigts des utilisateurs pour des conceptions éclairées.
Une fois que le standard de données et graphique est déployé, nous souhaitons continuer d’apporter les données nécessaires aux entreprises pour mieux concevoir et innover.
L’intégration de bases de données externes et mises à jour en temps réels de coûts, environnementales, etc.. Mais réunir aussi les connaissances et les erreurs de projets passés qui sont aujourd’hui perdus lors du départ d’un collaborateur ou enfoui dans les mémoires.
Quel serait ton conseil pour une entreprise du bâtiment qui envisage de se digitaliser ? Comment ton outil peut-il les aider à faire la transition ?
Se digitaliser veut dire beaucoup (trop)de choses 😄
Par exemple, il y a des boîtes de construction qui gère les échanges de document par FTP encore.
Est-ce que ça signifie qu’ils sont digitalisés ?
Je pense qu’il faut surtout mettre en place un processus continu de modernisation pour rester compétitif et simplifier le travail des équipes.
Il faut commencer par Définir ses objectifs prioritaires et y aller pas à pas.
Il y a des choses simples et essentielles que l’on peut rapidement identifier et qui vont apporter de la valeur très rapidement comme réduire le temps pour la création ou la mise à jour de plans par exemple. Identifier ce qui prend beaucoup de temps et ou la technologie peut avoir un intérêt.
Il faut mettre en place une organisation claire et un cadre pour que les équipes et l’entreprise puissent y arriver. Le classique de la construction c’est “j’ai pas le temps”.
Tu sais, le dessin classique des mecs qui poussent un chariot à roues carrées.
Malheureusement c’est encore très vrai et il faut un push fort du management et une bonne écoute.
Il y a beaucoup de gens moteurs et curieux qui n’ont pas peur de se prendre des tuiles et qui peuvent faire avancer les choses si on leur en donne la possibilité et le bon cadre.
Donc le soutient du management mais aussi une équipe pilote qui vont essuyer les tuiles pour les autres et permettent a l’organisation d’avancer et de s’améliorer
Faire ça de manière agile et itérer
Onfly peut notamment aider à mettre en place un cadre simple pour les équipes et permettre aux nouveaux de monter plus vite en compétence.
Il faut des outils simples pour commencer. Et mettre à disposition des équipes les essentiels de bibliothèques, gabarits etc… permet de construire sur de bonnes bases.
Les équipes peuvent ensuite se concentrer sur des sujets métier au maximum.
Nous proposons une approche progressive, permettant d’intégrer ces nouveaux outils sans chambouler les processus existants.
Si tu devais décrire cet outil en trois mots :
Ouvert, Connaissances, Collaboratif : Ouvert pour son ouverture aux logiciels et métiers, connaissance pour la gestion des informations et de l’expertise de l’entreprise, innovant dans son approche technologique, et collaboratif grâce au cloud et à la standardisation qui permet de travailler à plusieurs sur les mêmes données.
Si cet outil était un super-héros, qui serait-il ?
Ce serait Iron Man : une technologie avancée, adaptative et au service de la performance, qui permet de construire intelligemment tout en s’intégrant parfaitement dans l’environnement des équipes. Too much ? 😀
3 - 𝗕𝗼𝗻𝘂𝘀 :
Je suis convaincu que nombre d'entre vous ont directement consulté cette section, car nous apprécions tous les bonus (moi le premier).
Une réduction off-market sur l'achat d'un outil ou d'un évènement, un noeud Dynamo, une macro VBA, de la documentation de qualité, une famille d’objets BIM, une astuce technique, un tips juridique ou un lot à gagner.
Voilà quelques idées que je pense intégrer dans cette partie.
Pour cette première newsletter, j’ai décidé de vous faire découvrir un espace Miro (tableau collaboratif) qui regroupe l’histoire géopolitique du BIM.
Car oui, le BIM c’est avant tout une question de géopolique et si vous en doutiez, je vous recommande de le découvrir dans le lien plus-bas.
L’histoire et la géopolitique du BIM :
Voilà pour aujourd’hui et pour cette première news.
J'espère que vous avez apprécié.
Avant de partir, j’aimerais avoir votre avis sur ce lancement.
À très bientôt pour suivre l’actualité de la Tech du Bâtiment !
Rémy